Voici quelques souvenirs de voyage :
* Au Brésil, on fait de la luge sur les dunes. J’ai essayé ! Le traîneau se conduit dans le sable comme sur la neige.
* Dans la cordillère des Andes, en Équateur, j’ai voyagé assise sur le toit d’un train. Je me souviens encore des montagnes gigantesques et des hommes qui couraient d’un wagon à l’autre pour serrer les freins des wagons quand la pente était abrupte.
* À Mysore, en Inde, j’ai vu des vaches entièrement peinturées : vache verte, vache jaune, orange, rouge… Les Indiens les peignent pour célébrer certaines fêtes. Comme elles sont en liberté dans la ville, elles décorent naturellement les lieux ! Je ne suis pas certaine qu’elles apprécient !
* À Tansen au Népal, il y avait un poste de contrôle militaire pour entrer dans la ville. Les armes des soldats semblaient tout droit sorties d’un musée d’artillerie. Et j’ai vu un militaire arborer un auto-collant de Tigrou sur la crosse de sa mitraillette. Étrange association ! Dans le même pays, les rebelles attaquaient les touristes dans les montagnes pour leur réclamer de l’argent. Ils étaient armés, mais pleins de bonne volonté, car ils remettaient des reçus au cas où leurs camarades-rebelles nous arrêteraient de nouveau, un peu plus loin !
* À Delhi, l’une de mes filles a dit à sa sœur : — La dernière fois que je me suis brossé les dents, c’était au Koweït. Propos de voyageuses !
* À Udaipur, en Inde, j’ai croisé un petit garçon et son éléphant. Le pauvre mastodonte était terrifié par la circulation. Le garçon le rassurait en le tenant par la trompe et en lui parlant tout doucement. Et côte à côte, ils poursuivaient leur chemin. Drôle de couple !
* Je suis toujours estomaquée de voir là-bas ces grosses vaches sacrées qui se promènent à travers les villes, comme si c’était tout à fait normal !
* Partout dans le monde, il y a des jeunes qui rêvent d’aller à l’école. Ils savent que sans éducation, ils travailleront toute leur vie pour un salaire dérisoire.
* Au Nicaragua, on a rencontré une jeune Française qui voyageait en Amérique centrale… avec son vieux chien basset.
En voyage, on vit des expériences inusitées. On risque de croiser l’imprévisible. Mais la rencontre la plus intéressante reste celle que l’on fait avec soi-même !