Il y a des endroits où je ne fais que passer et d’autres qui m’attirent comme des aimants. Dans ceux-là, il y a le Myanmar, l’Inde, la Bolivie, la Colombie, le Guatemala, le Vietnam, le Laos, l’Indonésie, la Tanzanie, la Jordanie… et quelques pays d’Europe.
J’ai eu la chance à 17 ans de travailler un été au Honduras avec un groupe de personnes qui tentaient de donner un toit aux enfants de la rue. C’est au cours de ce voyage que j’ai compris que des gens vivaient d’une autre façon que nous et avec une vision différente de la vie.
Un jour, l’un des Québécois qui participaient au projet voulut se faire couper les cheveux. Le barbier a jeté un coup d’œil dans son tiroir-caisse et il a dit à mon ami :
— J’ai assez d’argent pour aujourd’hui, reviens demain !
J’étais abasourdie, estomaquée…
Depuis ce temps, je pars aussi souvent que je le peux à la rencontre des gens. J’adore visiter des lieux historiques et des musées, mais ce qui m’intéresse par-dessus tout, c’est cette façon différente d’aborder la vie en société.
Même en Europe, je vois des choses qui m’interpellent. J’étais dernièrement chez un ami à Munich, en Allemagne. Il me disait qu’ils ont des compteurs d’eau dans les maisons et ils paient pour l’eau qui entre dans la maison, et pour l’eau qui en sort, celle qui est rejetée dans l’évier et les toilettes… Quelle conscience écologique et quelle incitation à l’économie!
Et avec tout ça, je m’amuse à écrire des romans que vous lisez ou que vous lirez peut-être…